Groupe i2eps

|

articles

18 Mai 2022 | Article : Pub-mai 2022

La Géopolitique du Sahel : Quelles Solutions face à l'Insécurité au XXIème Siècle

Auteurs : Dr. Famara SANE, Dr. Sérigne FABOURE, Dr. Amadou BADJI, M. Abdoulaye CISSE, M. Baya Saloum CISSE

Le Groupe-Institut d’Etudes et d’Evaluations des Politiques Publiques et Stratégies (Goupe-I2EPS de Dakar) est un Institut de recherche en Sécurité. Il mène des recherches sur les questions pluridisciplinaires en relations internationales et Stratégies.
Il regroupe des Enseignant-Chercheurs, des experts et des hommes de terrain pour produire des travaux fondamentaux et expérimentaux sur la Sécurité et la Paix.
A ce titre, l’Institut publie son premier article mai 2022.

31 Octobre 2022 | Article : Pub-oct 2022

L’« Affaire Hisséne Habré» devant les Chambres Africaines Extraordinaires : ou une expérimentation réussie de la mise en œuvre de la compétence universelle par la justice sénégalaise.

Auteur : Ibrahima MANDIANG

L’Institut d’Etudes et d’Evaluations des Politiques Publiques et Stratégies est une structure de recherche. Il met à la disposition des lecteurs, une production scientifique dans la rubrique du droit.

A ce titre, l’article du Dr Ibrahima Mandiang, sur l’«Affaire Hisséne Habré» devant les Chambres Africaines Extraordinaires : ou une expérimentation réussie de la mise en œuvre de la compétence universelle par la justice sénégalaise », met en avant l’organisation des chambres extraordinaires africaines avant de mettre l’accent sur les droits des victimes. Le rédacteur estime que ce modèle mérite une reproduction pour plus de garantie des droits de l’homme en Afrique.

28 Décembre 2022 | Article : Pub-dec 2022

Le Recours en Annulation est-il suffisant pour l’Encadrement des Politiques Publiques Sénégalaises

Auteur : Dr. Serigne FABOURÉ

Cet article a pour objectif de démontrer que le juge sénégalais du recours pour excès de pouvoir dans sa démarche en annulation doit faire un contrôle plus poussé de l’action de l’administration. Cette étude découle d’un constat selon laquelle que la simple annulation d’un acte n’oblige dans la plupart des cas à l’administration à un résultat pertinent dans la conduite des affaires publiques. Il s’agit de montrer que l’annulation d’un acte administratif doit s’inscrire dans la recherche pérennante de la sécurité juridique et le développement durable de l’Etat. 

A cet effet, l’article propose pour une annulation par l’évaluative de l’action de l’administration. Il consiste, à ce titre, de s’inscrire dans une démarche d’appropriation du paradigme scientifique qui consiste au juge sénégalais à rechercher la pertinence et l’opportunité de l’acte en annulation pour plus d’impact en termes d’exigence, de responsabilité administrative et de respect de la légalité.

24 Févier 2023 | Article : Pub-Fev 2023

Les Difficiles Tentatives Africaines de Réglement des Conflits Armés

Auteur : Dr. Famara SANE

La nécessité de gérer les conflits est une force qui maintient le développement global du continent sub-saharien. Les conflits armés ont considérablement aggravé le retard économique du continent et ralenti la croissance déjà existante, la persistance de ces conflits ayant empêché les autorités des pays concernés de se concentrer sur le développement. Par conséquent, la paix est en effet la prémisse majeure de tout développement ; sans elle, aucun développement futur ne peut être recherché, ni les fruits du développement ne peuvent être conservés dans l’état actuel.

Compte tenu de sa longue histoire d’instabilité politique, en particulier de la résurgence des conflits qu’elle a connue depuis son indépendance, l’Afrique est la région du monde la plus touchée par la réactivation du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies. L’Organisation de l’unité africaine assume la responsabilité dans cette nouvelle situation, c’est une lourde responsabilité et il faut agir. Ainsi, elle place au centre de ses préoccupations la nécessité d’éliminer les conflits pour la promotion de la démocratie et du développement durable. L’OUA a clairement exprimé sa position sur certaines initiatives, les gouvernements africains ayant reconnu la nécessité d’une intervention collective au service des Nations Unies dans un contexte de conflit exacerbé. Elle participe aux initiatives des pays occidentaux, notamment celles du Royaume-Uni, de la France, du Canada et des États-Unis, ainsi qu’à celles de l’Union européenne.

Dans l’ensemble, l’OUA, qui devrait être à l’avant-garde des défis de sécurité de l’Afrique et de la nécessité de doter le continent de capacités de maintien de la paix, a été sans inspiration et inactive. Elle reste à la traîne des initiatives sous régionales et internationales. Malgré les nombreuses initiatives en Afrique, la déception reste grande, suggérant que l’Afrique récolte plus de souffrances que de solutions.

10 Octobre 2023 | Article : Pub-Oct01 2023

Le Secret du Vote en Droit Constitutionnel dans le Pays d'Afrique Noire Francophone : Bénin, Guinée, Mali et Sénégal

Auteur : Ousmane BALDE

Le jeu démocratique rime avec l’organisation régulière d’élections. Celles-ci, pour
matérialiser l’ouverture démocratique, doivent remplir les critères de transparence et de
sincérité, au nombre desquels le respect du secret du vote. Tous les Etats africains ont inscrit
ce principe dans leur droit électoral national. En Afrique de l’ouest, plus particulièrement, les
Etats ont « labélisé » ce critère dans leur droit communautaire. Que ce soit les traités de base
et/ou le droit dérivé, les normes communautaires africaines se sont largement inspirées du
droit international général. De ce fait, le secret du vote trouve son fondement dans le cadre
juridique international et les normes pertinentes du droit national. Cette consécration fait face
aux implications. Le secret du vote présente principalement deux vertus : la protection du
citoyen et la transparence du scrutin. L’une comme l’autre passe par l’application effective
des textes régissant le secret du vote.

10 Octobre 2023 | Article : Pub-Oct02 2023

Intégration et Harmonisation des Politiques Migratoires en Afrique de l'Ouest

Auteur : Dr. Ousmane BALDE

Le droit international de la migration a toujours jalonné l’évolution des sociétés. En Afrique
de l’ouest, il est caractérisé par sa diversité. Non seulement, il y a une multitude de textes qui
régit la matière, mais également la soft law côtoie la hard law. Abritant en son sein deux
organisations sous-régionales à savoir la CEDEAO et l’UEMOA, l’Afrique de l’ouest est un
laboratoire de normes dans le domaine de la migration. Le constat est que le cadre juridique
communautaire s’est largement inspiré du droit international général pour réglementer la
migration. Dans le cadre de la CEDEAO comme dans l’espace UEMOA, les textes de base
des organisations présentent des lacunes en matière d’harmonisation des politiques
migratoires.
Toutefois, les défis sont énormes pour harmoniser les politiques migratoires dans le cadre de
l’intégration ouest africaine.